"Je suis venu, j'ai vu, et j'ai vaincu" (d'après "Mémoire de Nain" par Drärh le Vieux)

L’aube se levait sur les montagnes du Royaumes des Nains de Jardin. Une aube pourpre, froide, une aube inspirant la mort. Sur une haute crête, en surplomb de la vallée se dressait fièrement une armée resplendissante, aux armes scintillantes et aux armures d’argent. Le soleil se reflétait sur chacun de ces torses bombés vers l’ennemi, en signe de provocation. A la tête de cette puissante armée, un nain, un grand nain. Chevauchant son Rampant, arborant les couleurs de la famille Trörhgens. Le Haut Roi Eraldir ressortait enfin de ses mines, et portait dans sa main droite le puissant et imposant Marteau d’Elduïn, Arme du Pouvoir qui revenait de droit aux Nains de sa lignée.

Plusieurs mètre en contrebas, une armée se dressait également, des Nains plus petits, armées de bêches et de pioches mais également plus nombreux. Eraldir en avait assez de ce peuple arrogant de Nains de Jardins qui par on ne savait quel miracle avait réussi à s’élever au rang de Clan Majeur. Eraldir leva la main droite, brandissant son arme Ultime au dessus de sa tête et à la vue de tous. Il fut alors acclamé par plus de 7000 Nains, se tenant derrière lui et près à lutter contre les ennemis de leur Roi.

A la Gloire d’Izar !

Alors, l’armée Naine du Clan d’Izar avança comme un seul Nain, dévalant la pente qui les menait au combat. Eraldir était en tête, sur le dos de son dragon et il chargeait avec fougue. Quelques mètres avant le choc, Eraldir abaissa deux leviers, de part et d’autre de sa selle, et une petite planche cloutée alla piquer le dessous des ailes de sa monture qui les déploya et s’envola. Il plana sur près de cent mètre, au dessus des piques de l’armée des Nains de Jardin, qui n’avaient pas de chef depuis trop longtemps. Le dragon atterri lourdement, broyant sous ses serres cinq nains dont le crâne et la cage thoraciques furent compressés. Cent mètre derrière lui, Eraldir entendit les chocs des haches et des pioches, les Nains se battaient sauvagement dans la vallée. Déjà, des assaillants tentaient de faire tomber Eraldir de sa monture. Le Haut Roi manœuvrait de sa main gauche, balayant les ennemis de la queue de son dragon, et de sa main droite, il fracassait les crânes des Nains passants à porté de son marteau.

Au bout de quelques minutes, des piques transpercèrent les chairs de la monture du Haut Roi qui tomba à terre. Se relevant, il pris son marteau de ses deux mains et sentit la magie de l’arme le gagner. Poussant un cris fabuleux, le Haut Roi frappa le sol de son marteau et celui-ci créa un cratère dont les bords fissuraient. Une cinquantaine de Nains de Jardin vola et retomba sonnée. Alors, le Haut Roi frappa avec rage dans les rangs ennemis, brisant et propulsant à chaque coup une dizaine d’adversaire. Il fut bientôt rejoint par ces soldats qui l’épaulèrent et tuèrent une partie des Nains qui restait. Bientôt, Eraldir se retrouva en tête de son armée, bloquant les deux mille Nains restant sur un piton rocheux, au bord du vide. Eraldir marcha alors droit vers eux, seul.

Vous vous êtes bien battus, mais votre armée est dérisoir par rapport à celle de mon peuple. A présent, Nains de Jardin, je vous envois prévenir vos Dieux que vous n’êtes plus les bienvenues ici.

De son marteau, Eraldir frappa le sol et celui-ci se fissura, entraînant un morceau de falaise dans une chute sans fin. Les Nains de Jardins tombèrent dans l’abîme profond de l’oubli, et disparurent.

» L'atelier du nain : "capable"